Tout d’abord, je crois qu’il est bien que les jeunes entre 16 et 18 ans puissent avoir une première expérience de travail puisque cette dernière leur permet de se développer et de se préparer au monde qui les attend dans quelques années à peine. En effet, en conciliant travail et études, ces derniers apprennent à bien gérer leur temps en plus d’acquérir de nombreuses aptitudes qui seront d’ailleurs très utiles dans leur futur emploi. Cela leur permettra également de se démarquer des autres. Si vous étiez un employeur, ne préfèreriez-vous pas engager quelqu’un qui a déjà de l’expérience? De plus, cela les responsabilise et les rend autonomes, autant au travail que dans la vie de tous les jours où ils commencent à être indépendants de leurs parents. Donc, en ayant un emploi à temps partiel, les étudiants préparent leur vie future.

Ensuite, cela est également bon pour l’économie. En effet, les étudiants forment une main d’œuvre bon marché puisqu’ils sont souvent rémunérés au salaire minimum. Les entreprises qui les engagent peuvent donc être plus productives et, donc, faire plus de profits. Aussi, les étudiants, à cet âge, commencent à être plus indépendants. Par conséquent, des frais très élevés accompagnent leur nouveau mode de vie. Alors, ayant plus d’argent, les jeunes dépensent plus, la monnaie circule plus rapidement, ce qui fait rouler l’économie. En somme, en travaillant, les étudiants aident non seulement leur portefeuille, mais ils aident aussi celui des compagnies, en plus d’aider l’économie de notre société.

Depuis quelques semaines, un sujet très important pour les étudiants est à l’avant scène publique. En fait, les manifestations à propos du dégel des frais de scolarité ne cessent de prendre de l’ampleur. Pour ma part, je crois que les étudiants grévistes ont pris la bonne décision puisque je trouve ce dégel inacceptable. En effet, la hausse de ces frais ferait payer le groupe d’âge le plus pauvre, elle ferait augmenter le niveau d’endettement étudiant à un niveau faramineux et l’éducation n’est pas une dépense, mais un investissement.

Madame Vachon,

Après avoir lu votre texte d’opinion, « les « soutanes vertes » débarquent », sur votre site internet, j’ai pris conscience d’un grave problème qui nous entoure.

En effet, certaines personnes, comme vous, pensent que les écologistes veulent nous faire sentir mal et exagèrent le message. Toutefois, nous avons eu la preuve à maintes reprises que notre société voit un objectif aussi important comme chimérique. Par conséquent, nous nous permettons d’en faire moins que ce qui est demandé sachant qu’il est « impossible » d’atteindre notre but. Prenons l’exemple de l’activité physique quotidienne qui n’arrête pas de décroître alors qu’on nivèle toujours la recommandation vers le bas. C’est pourquoi je pense que si les écologistes nous donnaient des objectifs moins élevés, comme vous le souhaitez, nous en ferions encore moins, ce qui pourrait être néfaste, voire fatale, pour notre planète. Alors, je crois sincèrement que les écologistes sont en droit de nous donner des objectifs aussi élevés, peut-être même irréalisables, afin que nos actions soient concrètes et suffisantes.

Il faut donc arrêter de voir les écologistes comme des ennemis qui essaient de nous faire sentir mal et les percevoir comme des personnes qui sont là pour nous aider si nous voulons vraiment régler ce problème d’envergure. J’espère que vous verrez les objectifs des écologistes  sous un angle nouveau.

Veuillez agréer, Madame Vachon, l'assurance de mes meilleurs sentiments.

Camille Martin